Une mission qui change une vie

Il y a maintenant 3 ans, j’ai eu la chance de partir à l’aventure, avec 8 de mes collègues, pour une mission humanitaire en Bolivie. Une expérience qui change une vie.

La Bolivie est le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud. En considérant que 73% des Boliviens n’ont pas accès à des services sanitaires adéquats, on ne s’étonne pas de savoir qu’une faible minorité a accès à des soins de santé de première ligne.

Chaque année, plusieurs chiropraticiens en provenance des États-Unis et du Canada partent mettent à profit leurs compétences diagnostiques pour venir en aide à des milliers de Boliviens. Tel que décrit dans la section « La chiropratique » sur notre site internet, le docteur en chiropratique est l’expert en ce qui a trait au diagnostic des troubles neuro-musculo-squelettiques. Au Québec, il n’est pas rare qu’un patient aie vu plusieurs professionnels de la santé avant d’atterrir dans ma clinique. Ainsi, lorsque le patient voit de l’amélioration dans sa condition, il peut être plus facile de l’attribuer aux médicaments ou à la mise en pratique des conseils de ses différents intervenants dans sa santé plutôt qu’à son ajustement chiropratique. En Bolivie, le contexte était à l’opposé. Les patients souffraient depuis des dizaines d’année de douleurs presque impossibles à tolérer au dos ou à toute autre articulation, de migraines, de troubles du sommeil et de perte de fonction nerveuse. Dans la majorité des cas, nous étions les premiers professionnels de la santé avec qui ils pouvaient en discuter. La magie était de voir l’effet d’un seul traitement et de sentir leur profonde reconnaissance. Pour eux, une diminution de la douleur permettait de mieux travailler et de gagner un peu plus d’argent pour prendre soin de leur famille. L’impact d’un seul ajustement chiropratique sur leur santé était impressionnant, même pour nous !

Nos deux semaines se concluaient avec l’ascension du Mont Tunari. Appartenant à la Cordillères des Andes, le Mont Tunari atteint une altitude de plus de 5000 mètres. Cette montée comportait son lot de défis surtout en lien avec la haute altitude. Il a fallu puiser au fond de mes réserves de motivation et d’énergie, mais la vue du sommet était à couper le souffle. Le paysage aride sans verdure donnait presque une impression de fin du monde.

Les bras très endoloris et le cœur rempli d’une immense satisfaction, nous avons replier bagages après deux semaines d’aventure et plus de 2000 traitements effectués. Cette expérience m’a permise de renforcir ma passion de pratiquer tous les jours la plus belle profession du monde : la chiropratique.

 

Dre Sophie, chiropraticienne