Torticolis congénital du bébé

LE TORTICOLIS CONGÉNITAL DU BÉBÉ

Mon bébé regarde toujours du même côté!

Le torticolis congénital est une condition fréquente chez les nouveau-nés, touchant plus de 10 % d’entre eux, et se manifeste souvent dès la naissance ou peu après.

Il se caractérise par une inclinaison de la tête et un menton tourné du côté opposé (ex. : tête fléchie vers la droite et menton tourné vers la gauche).

Les facteurs de risque les plus fréquents sont :

  • un travail et/ou une poussée longue et difficile.
  • une grossesse multiple.
  • un bébé positionné en siège.
  • une utilisation de forceps
  • une dystocie à l’accouchement (l’épaule du bébé a de la difficulté à sortir).
  • une fracture de la clavicule.

Il est crucial de détecter rapidement les signes de torticolis congénital, comme une préférence dans la position de la tête ou les difficultés d’allaitement.

Le torticolis nécessite une intervention proactive (dès les premières semaines de vie) pour éviter des complications telles que les déformations crâniennes (plagiocéphalie, brachycéphalie, tête plate). Le torticolis congénital peut également avoir un impact sur le développement moteur du bébé (progression dans les étapes motrices, posture, stabilité, coordination, etc.).

Vous pensez que votre bébé peut avoir un torticolis ?

Bien que votre chiropraticien(ne) travaillera toujours en équipe avec votre médecin, infirmières praticienne spécialisée ou pédiatre, vous n’avez pas besoin de devancer votre prochain rendez-vous médical si vous vous voyez des signes de tensions dans le cou de votre nourrisson.  Le docteur en chiropratique pourra habilement diagnostiquer un torticolis chez votre bébé.

Le premier rendez-vous comportera :

  • L’anamnèse : questionnaire et conversation sur la grossesse, histoire de naissance, début de vie, revue des systèmes, évaluation de l’allaitement (si il y a lieu), etc.
  • L’examen physique: examen postural, évaluation de ses mouvements, examen et palpation des muscles et articulations (du cou, mais également du reste de son corps), évaluation de la forme du crâne et de la symétrie du visage, examen neurologique adéquat et des réflexes primitifs, examen orthopédique, …
  • Une discussion sur les trouvailles cliniques, l’explication du diagnostic, l’explication du traitement.
  • Le traitement chiropratique (si adéquat) et conseils pour faciliter l’atteinte de résultat.

En général, l’examen révèlera :

  • une posture impliquant une flexion sur le côté du cou et/ou du corps et la tête tournée d’un côté.
  • une tension et/ou masse palpable du muscle sterno-cleido-mastoïdien (SCM).
  • une restriction articulaire des vertèbres du cou (souvent les plus hautes) et d’une des premières côtes.
  • une diminution des amplitudes de mouvements du cou (difficultés à tourner la tête, à incliner la tête ou à lever le visage).
  • une faiblesse ou inconfort dans les moments d’éveil sur le ventre (tummy time).
  • un bébé au tempérament irritable surtout dans les changements de posture (révélant un inconfort).

source de l’image : https://assets.aboutkidshealth.ca/akhassets/torticollis_CMT_MED_ILL_EN.jpg?RenditionID=10

Les manipulations effectuées par le chiropraticien sont douces et adaptées à la structure délicate des bébés et des jeunes enfants.

Votre bébé n’est pas un petit adulte, c’est un bébé. Il a les mêmes muscles, articulations et ligaments que vous, mais leurs comportements sont très différent. Il est donc primordial d’adapter le traitement en conséquence. En d’autres mots, à aucun moment il est adéquat de « faire craquer » un jeune bébé.

Les chiropraticien(ne)s de notre équipe chiropratique périnatale et pédiatrique ont toutes une approche orientée vers le traitement des femmes enceintes, nouveau-nés, bébés et enfants. Au-delà de leur grande expertise sur le plan du diagnostic et de la prise en charge, elles ont plusieurs trucs et astuces pour rendre votre bébé confortable durant sa visite. Leur compétence, leur aisance et leur patience sauront vous mettre en confiance.

Le traitement du torticolis congénital du bébé comprend également des exercices à faire à la maison et des conseils sur la posture. Les parents jouent un rôle crucial pour obtenir de bons résultats. Le travail d’équipe est un gage de succès dans ce genre de situation!

Vous trouverez juste ici un outil vidéo pour vous aider à stimuler la position sur le ventre de bébé :

Pour le visionner directement sur YouTube : CLIQUEZ ICI.

Un bébé refusant la posture ventrale ou regardant toujours le même côté est un indicateur de torticolis. Il est donc fortement recommandé de consulter si les moments d’éveil sur le ventre (tummy time) ne se passent pas dans le plaisir.

Si vous pensez que votre enfant présente des signes de torticolis ou si vous avez des questions sur cet article, n’hésitez pas à nous contacter! 

Exercices Bébé – Stimulation sur le ventre

Dans le vidéo ci-dessous, Dre Sophie Chenette chiropraticienne vous aide à intégrer la stimulation sur le ventre dans la routine de bébé! 

Étape cruciale dans le développement moteur des enfants, le “tummy time” (comme on l’appelle souvent) peut être associé à de beaux moments parent-bébé grâce à ces différents conseils et exercices.

La chiropratique peut accompagner votre enfant dans sa découverte motrice. Certains enfants peuvent éprouver plus de difficultés durant les grandes étapes motrices :

  • Difficultés à rester sur le ventre
  • Difficultés à se retourner
  • Difficultés à s’assoir
  • Difficultés à ramper (retard ou mouvements anormaux)
  • Difficultés à se mettre ou avancer à 4 pattes (retard ou mouvements anormaux)
  • Déplacement exclusif en se trainant sur les fesses
  • Refus de se mettre debout
  • Initiation à la marche

Votre chiropraticienne pourra identifier la cause de ces difficultés motrices et vous outillez par des exercices de stimulation à la maison.

Si vous avez des questions sur le développement moteur de votre petit ou pour tout autre informations, n’hésitez surtout pas à nous contacter !

L’équipe de chiropratique pédiatrique de Chiro St-Bruno

 

Dr Marc-Antoine Laquerre se joint à notre équipe !

C’est avec grand bonheur qu’on vous présente le nouveau membre de notre équipe :

Dr Marc-Antoine Laquerre, chiropraticien

Issu du milieu des sports de compétition, Dr Marc-Antoine se passionne pour la chiropratique sportive. Cela dit, il se fera un grand plaisir de prendre soin des patients de la clinique, athlètes ou non 😉 .
Pour en savoir davantage sur lui, lisez sa biographie juste ICI 

Bienvenue dans l’équipe Marc-Antoine ! 🙂 

Avoir mal quand on est enceinte, c’est normal ?

” J’ai mal, mais c’est normal je suis enceinte. “

Cette fameuse phrase, je l’entends toutes les semaines et j’ai de plus en plus de difficulté à cacher mon malaise lorsque mes patientes la prononce. Et la la, comme c’est culpabilisant être une future maman parfois.

Permettez-moi de mettre au clair que non, la grossesse n’est pas une maladie (même si on google maintenant « symptômes + grossesse » comme on le fait avec le cancer). Oui, l’ère moderne et la médicalisation de la grossesse a permis de sauver des millions de vies, mais l’accès trop facile à ce grand bassin d’informations désorganisées des internets a créé un monstre qu’il est maintenant difficile d’enrayer. Vous n’êtes pas malades, mesdames, vous fabriquez un nouvel être humain et ce, avec des outils encore à ce jour mal compris par la science! C’est magnifique et un peu intensément déboussolant à la fois.

Ce qu’on oublie trop souvent c’est qu’une femme est physiquement conçue pour devenir enceinte. C’est un fait un peu grossièrement dit et il comporte toutes sortes de variantes, mais c’est quand même ça qui est ça. Nos corps de dames sécrètent des hormones tous les mois depuis notre adolescence pour ça. On a un bassin plus large pour ça. On a du gras de cuisse pour ça. Autant lui faire confiance une fois le jour venu!

Les processus d’adaptation de la grossesse sont tellement nombreux :

  • La posture change pour mieux gérer le nouveau poids à transporter.
  • La plante des pieds s’affaisse et leur angle change pour augmenter l’équilibre.
  • Le bassin s’élargit pour mieux permettre le passage.
  • Les réserves de gras s’accumulent pour faire du lait plus calorique.

J’ai d’ailleurs écrit un article en collaboration avec le Blog Pelvi-Life sur les métamorphoses de la grossesse que vous pouvez lire juste ICI.

Évidemment, comme tout cycle hormonal, même si ces transformations ont un but précis, elles ne sont pas toujours confortables. La clé devient alors la prévention. Évidemment, on ne peut pas tout prévoir. Même avec les meilleures habitudes de vie, on peut se retrouver avec une thyroïde qui capote, un col utérin un peu frivole ou un diabète qui s’invite sans crier gare. Toutefois, ce qui « gossera » une femme enceinte le plus au jour le jour, ce sont les douleurs (au cou, au dos, au pubis, dans la fesse, dans le bas du dos, dans les mains/pieds, …). Et ça, croyez-le ou non, ça se prévient! La douleur sciatique fulgurante au 3e trimestre où on se sent comme le bossu de Notre-Dame n’est pas un passage obligé.

En chiro-périnatale, je suggère à mes patientes de venir consulter vers la 12e semaine de grossesse (ou plus tôt si des symptômes précoces se manifestent avant). Généralement, l’inconfort dans une fesse ou dans l’autre se fera sentir dès les premiers changements de votre corps. Dans ce timing, on peut donc préparer le bassin à la première poussée de croissance du futur bébé. Lors des rendez-vous suivants, on peut aider le corps de la maman à éviter, entre autres, les douleurs sciatiques, le souffle court ou les reflux gastriques (en relâchant la cage thoracique et le diaphragme) et les douleurs au pubis (celles qui ont déjà eu mal à la symphyse pubienne savent de quoi je parle!). En même temps, les traitements optimisent la place disponible pour l’utérus afin que bébé puisse se positionner dans la meilleure position possible (i.e. la tête en bas).

Plusieurs autres professionnels de la santé peuvent avoir des plans de match complémentaires au suivi chiropratique. De nombreux exercices ou activités peuvent être recommandés afin que vous puissiez vous aider par vous-même à la maison.

L’idée dans tout ça, c’est de ne pas laisser la douleur s’installer comme un symptôme normal de la grossesse. Parce que non, bien que compréhensible, ce n’est pas « normal » d’avoir mal parce qu’on est enceinte. 😉

Dre Sophie, chiropraticienne

Extrait d’un traitement de bébé nouveau-né

Vous êtes curieux de voir comment se déroule un traitement chiropratique spécialement adapté pour les bébés? On comprend tellement! 

 

La chiropratique pédiatrique étant peu connue, il est normal de se questionner sur les techniques utilisées sur les petits patients.

Soyez rassurés, les traitements sont extrêmement doux et les techniques très précises pratiquées par Dre Sophie et Dre Arielle chiropraticiennes ne comportent JAMAIS AUCUN CRAQUEMENT !

Jetez un coup d’oeil à cette vidéo et n’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez des questions !

Pour plus de détails sur la chiropratique pédiatrique et périnatale (pour les femmes enceintes), CLIQUEZ ICI.

 

Le Kinésiotape

(Ou bandage neuro-proprioceptif)

Avez-vous déjà remarqué lorsqu’un ou une chiropraticienne utilise du bandage adhésif thérapeutique ou kinésiotape?

Ce sont les fameuses bandes de couleur que l’on voit souvent sur les athlètes en compétition. À l’instar du “tape” conventionnel blanc et rigide, celui-ci est élastique et ne limite pas le mouvement. On pourrait plutôt dire qu’il l’assiste.


Mode d’action

La façon dont le professionnel décide de l’appliquer varie selon plusieurs facteurs :

  • La tension
  • La direction
  • La forme
  • Le nombre de bande

On peut aller chercher différents effets souhaités selon la condition à traiter :

  • Activer ou inhiber un muscle (inhibition)
  • Diminuer la douleur (analgésique)
  • Supporter/stabiliser une articulation ou une région (support)
  • Corriger la position
  • Réduire l’enflure/l’inflammation (drainage lymphatique)

 

Utilisation

En clinique, on peut s’en servir dans plusieurs situations. Voici les plus fréquentes dans ma pratique :

  • Faire disparaître les points douloureux entre les omoplates et des côtes (analgésique)
  • Soutenir le bas du dos lors d’une entorse lombaire (support)
  • Diminuer la douleur autour du genou et de la rotule (analgésique)
  • Diminuer la tension musculaire dans l’avant-bras lors d’une épicondylite (inhibition)
  • Diminuer l’irritation du tendon lors d’un syndrome d’accrochage à l’épaule (inhibition)
  • Diminuer la sensibilité du tendon du biceps lors d’une tendinite à l’épaule (analgésique)
  • Repositionner la cheville lors d’une entorse (support)

 

En conclusion, la kinésiotape s’ajoute aux autres techniques utilisées qui nous permettent de vous offrir davantage de choix thérapeutiques. Tout ceci est dans le but de trouver LA recette gagnante pour vous traiter le plus efficacement possible!

N’hésitez pas à communiquer avec moi si vous avez des questions sur le kinésiotaping 🙂

 

Dr Julien, chiropraticien.

50 Nuances de Sciatique !

Dans ce nouvel article de blogue, juste à temps pour la St-Valentin, les différentes formes de douleur du nerf sciatique seront décrites.

Tout ce qui concerne les problèmes de disque intervertébral, les hernies discales et les sciatalgies sera expliqué et démystifié. Les informations sont basées sur mon expérience clinique et diverses notions connues.


 

Le premier épisode : ‘’Je me suis barré le dos!’’

Le tout début de l’histoire des gens qui ont des problèmes avec leur nerf sciatique commencent souvent avec un premier épisode de ‘’dos barré’. Ce qu’on a déjà appelé à une autre époque ‘’se faire un tour de rein’’ ou un lumbago. Cet épisode est précurseur aux douleurs du sciatique.

La position dans laquelle le choc ou le blocage se produit est sensiblement toujours la même:

  • Debout, jambes droites avec les genoux barrés
  • Demi-penché vers l’avant
  • Rotation du tronc

Aussi banal que cette position puisse paraitre, elle revient dans la plupart des histoires qu’on entend de nos patients. Assez souvent, c’est un faux mouvement anodin qui ne devrait pas vous blesser. On suppose alors une déchirure discale pour expliquer les symptômes et le diagnostic sera un syndrome discal (ce que votre médecin désignera peut-être comme une entorse lombaire). L’IRM n’est pas nécessaire pour confirmer puisqu’à cette étape, les traitements font quasiment de la magie et la récupération est franchement rapide. La douleur est principalement au dos et ne descend pas dans la jambe.

Cependant, ce premier épisode mène souvent à un deuxième ou plusieurs étant donné que le disque se répare partiellement. Et, un jour, un point dans la fesse va apparaitre et supplanter la douleur du dos : le nerf sciatique commence à être impliqué.

 

L’anatomie du nerf sciatique

Le nerf sciatique est le plus gros et long nerf du corps humain. Il naît au centre de la fesse, descend derrière la cuisse et se rend jusqu’aux orteils. Il est formé de plusieurs racines nerveuse qui se regroupe pour former le nerf.

Dans le cas d’une vraie douleur de la sciatique ou sciatalgie, c’est une racine à la source du nerf qui se fait pincer. Ainsi, selon la racine nerveuse affectée, les symptômes dans les jambes seront différents et spécifiques.

 

 

La hernie discale

La hernie se produit lorsque le noyau central migre à travers les anneaux fibreux externes du disque intervertébral. Le disque lui-même crée de la douleur et le corps se contorsionne pour enlever du poids sur la blessure (antalgie). C’est un réflexe de protection qui rend la personne visiblement croche!

Cependant, c’est la pression que la hernie peut exercer sur la racine qui est plus problématique et qui est à l’origine des symptômes dans la jambe. Si on estime que près de 90% des sciatalgies sont expliquées par une hernie discale, on comprend pourquoi ces deux conditions sont liées.

 

Les nuances de la sciatalgie

Ainsi, selon la sévérité de la blessure du disque, de sa localisation et de la grosseur de la hernie, les symptômes sont multiples :

  1. Perte de force dans la jambe.
  2. Engourdissements au gros orteil
  3. Fourmillement sous le pied
  4. Perte de sensation du petit orteil
  5. Ligne de douleur derrière la cuisse
  6. Brûlure à la cheville
  7. Point au centre de la fesse
  8. Élancement derrière la hanche
  9. Choc électrique dans toute la jambe
  10. Serrement dans le mollet
  11. Incapacité de se mettre sur la pointe des pieds
  12. Lourdeur de la jambe
  13. Difficulté à mettre du poids sur la jambe
  14. Boiterie

 

Ceci étant dit, une forte proportion de la population ont des hernies discales sans symptôme! De là toute la nuance qui faut faire. L’IRM (la meilleure imagerie pour évaluer l’état d’un disque) doit confirmer les bons symptômes, sinon il n’est pas utile. On attend maintenant au moins 6 semaines après le début de la sciatique avant de faire l’IRM. Les traitements conservateurs, comme la chiropratique, priment avant de faire davantage de tests.

Les fausses sciatiques nuancent d’avantage le portrait. En général, une vraie sciatalgie amènera des symptômes dans la jambe en bas du genou. Sinon, ça peut être l’articulation sacro-iliaque, les fesses ou le piriforme qui donne du mal.

 

 

Enfin, votre chiropraticien est le meilleur professionnel pour évaluer la gravité de votre situation. Il vous guidera dans le processus de récupération en vous proposant des soins et exercices adaptés. Malgré la croyance populaire, la douleur sciatique n’est pas une fatalité puisque la majorité des gens récupère en 4 à 6 semaines. Il suffit de consulter un professionnel qui s’y connait (i.e votre chiropraticien ! 😉 ).

 

Joyeuse St-Valentin à tous ! 

Dr Julien, chiropraticien

La Plagiocéphalie – Le syndrome de la tête plate

La Plagio-Quoi ? 

Dans un langage plus scientifique, la plagiocéphalie de type non-synostotique fait référence à une déformation visible de la boîte crânienne, causée par des forces externes, aussi appelée plagiocéphalie positionnelle. Cette condition occasionne également des asymétries au niveau du visage.

Dans un langage plus familier (et peut-être un peu moins effrayant), on parle d’un syndrome de la tête plate lorsque les os formant le crâne de votre bébé ne sont pas parfaitement placés, donnant un effet légèrement aplati sur certains côtés de sa tête. Cette condition touche particulièrement les tout-petits, dans les premières semaines/mois de vie.


 

De façon générale, il est possible d’observer l’aplatissement d’un côté à l’arrière du crâne (l’occiput), souvent associé à un front plus bombé et à une oreille plus avancée du même côté. Le changement dans la forme du crâne a également des effets au niveau du visage (hauteur des yeux, hauteur des oreilles, alignement de la bouche).

Vous aurez peut-être même déjà remarqué de jeunes enfants portant des casques correcteurs, un type d’orthèse crânienne prescrite par les pédiatres.

Dans la littérature scientifique, différents facteurs ont été recensés comme étant à risque d’apparition d’une difformité crânienne. Bref, plusieurs raisons peuvent entrer en cause :

  • Les contraintes intra-utérines / position du bébé dans l’utérus
  • Accouchement prématuré
  • Le torticolis de naissance puisqu’il maintient bébé dans une position de rotation de la tête, de manière persistante, limitant ainsi la mobilité du cou.
  • La position de sommeil (un facteur grandissant depuis la campagne “bébé sur le dos”)

 

Comment traiter cette fameuse plagiocéphalie ?

 

L’approche chiropratique pour corriger la plagiocéphalie est naturelle et adaptée aux besoins de bébé. Le docteur en chiropratique étant l’expert en tout ce qui touche les os, les muscles et les articulations, il est le professionnel de choix à consulter lorsque l’on voit les signes de torticolis et/ou de plagiocéphalie apparaître (aussi minimes soient-ils). Il saura poser le bon diagnostic et proposer le meilleur plan de match. Dans certains cas, il pourra également recommander la cogestion avec un autre professionnel s’il juge que ça peut accélérer le résultat.

Les manœuvres exercées par le ou la chiropraticienne sont douces et appropriée pour la structure plus délicate des bébés et des jeunes enfants. Évidemment, nous sommes loin (même très loin!) de l’image classique du chiropraticien qui craque son patient. Tous les chiropraticiens n’ont pas la même aisance en ce qui a trait aux traitements pédiatriques. C’est presque une vocation en soi ;).  Il est donc conseillé de se tourner vers un professionnel qui oriente sa pratique vers les bébés et les enfants.

 

Fait à mentionner : Plus l’intervention est rapide, meilleur est le résultat. On parle beaucoup des facteurs de risque positionnels mais il ne fait pas oublier que le cou et la tête de bébé travaille même durant la grossesse de maman et aussi lors de l’accouchement. Il est donc conseillé de consulter votre chiropraticien(ne) rapidement si vous remarquez des signes de plagiocéphalie chez votre enfant.

 

Le traitement de la plagiocéphalie inclut aussi des exercices à la maison et des conseils posturaux.  Les parents sont des alliés essentiels pour obtenir de bons résultats.

Il n’y a rien comme un bon travail d’équipe !

Comment la prévenir

 

  • Quand il est temps de coucher bébé, variez le sens dans lequel vous le placez dans la couchette.
  • Lors du changement de couche, au lieu de tenir bébé par les chevilles, placez ses genoux sur son ventre et maintenez cette position d’une main pendant que vous changez la couche de l’autre. Ceci étire les muscles du dos de bébé.
  • En périodes d’éveil, placez-le sur le ventre, au moins 3 fois par jour, pendant 10 à 15 minutes.
  • Limitez le temps passé dans les sièges d’automobile (coquille de transport), les chaises vibrantes et les balançoires. Utilisez plutôt les porte-bébés !
  • Utilisez le coussin ergonomique ou le bonnet de repositionnement (les mieux connus sont le Oops pour l’auto et le Lovenest pour le sommeil, mais plusieurs variantes existent également).

 

Vous pensez que votre enfant présente des signes de plagiocéphalie? Vous avez des questions concernant cet article?

N’hésitez pas à m’écrire et il me fera plaisir d’en discuter avec vous !

info@chirostbruno.ca