
Dr Marc-Antoine Laquerre se joint à notre équipe !
C’est avec grand bonheur qu’on vous présente le nouveau membre de notre équipe :
Dr Marc-Antoine Laquerre, chiropraticien

Cette fameuse phrase, je l’entends toutes les semaines et j’ai de plus en plus de difficulté à cacher mon malaise lorsque mes patientes la prononce. Et la la, comme c’est culpabilisant être une future maman parfois.
Permettez-moi de mettre au clair que non, la grossesse n’est pas une maladie (même si on google maintenant « symptômes + grossesse » comme on le fait avec le cancer). Oui, l’ère moderne et la médicalisation de la grossesse a permis de sauver des millions de vies, mais l’accès trop facile à ce grand bassin d’informations désorganisées des internets a créé un monstre qu’il est maintenant difficile d’enrayer. Vous n’êtes pas malades, mesdames, vous fabriquez un nouvel être humain et ce, avec des outils encore à ce jour mal compris par la science! C’est magnifique et un peu intensément déboussolant à la fois.
Ce qu’on oublie trop souvent c’est qu’une femme est physiquement conçue pour devenir enceinte. C’est un fait un peu grossièrement dit et il comporte toutes sortes de variantes, mais c’est quand même ça qui est ça. Nos corps de dames sécrètent des hormones tous les mois depuis notre adolescence pour ça. On a un bassin plus large pour ça. On a du gras de cuisse pour ça. Autant lui faire confiance une fois le jour venu!
Les processus d’adaptation de la grossesse sont tellement nombreux :
J’ai d’ailleurs écrit un article en collaboration avec le Blog Pelvi-Life sur les métamorphoses de la grossesse que vous pouvez lire juste ICI.
Évidemment, comme tout cycle hormonal, même si ces transformations ont un but précis, elles ne sont pas toujours confortables. La clé devient alors la prévention. Évidemment, on ne peut pas tout prévoir. Même avec les meilleures habitudes de vie, on peut se retrouver avec une thyroïde qui capote, un col utérin un peu frivole ou un diabète qui s’invite sans crier gare. Toutefois, ce qui « gossera » une femme enceinte le plus au jour le jour, ce sont les douleurs (au cou, au dos, au pubis, dans la fesse, dans le bas du dos, dans les mains/pieds, …). Et ça, croyez-le ou non, ça se prévient! La douleur sciatique fulgurante au 3e trimestre où on se sent comme le bossu de Notre-Dame n’est pas un passage obligé.
En chiro-périnatale, je suggère à mes patientes de venir consulter vers la 12e semaine de grossesse (ou plus tôt si des symptômes précoces se manifestent avant). Généralement, l’inconfort dans une fesse ou dans l’autre se fera sentir dès les premiers changements de votre corps. Dans ce timing, on peut donc préparer le bassin à la première poussée de croissance du futur bébé. Lors des rendez-vous suivants, on peut aider le corps de la maman à éviter, entre autres, les douleurs sciatiques, le souffle court ou les reflux gastriques (en relâchant la cage thoracique et le diaphragme) et les douleurs au pubis (celles qui ont déjà eu mal à la symphyse pubienne savent de quoi je parle!). En même temps, les traitements optimisent la place disponible pour l’utérus afin que bébé puisse se positionner dans la meilleure position possible (i.e. la tête en bas).
Plusieurs autres professionnels de la santé peuvent avoir des plans de match complémentaires au suivi chiropratique. De nombreux exercices ou activités peuvent être recommandés afin que vous puissiez vous aider par vous-même à la maison.
L’idée dans tout ça, c’est de ne pas laisser la douleur s’installer comme un symptôme normal de la grossesse. Parce que non, bien que compréhensible, ce n’est pas « normal » d’avoir mal parce qu’on est enceinte. 😉
Dre Sophie, chiropraticienne
Vous êtes curieux de voir comment se déroule un traitement chiropratique spécialement adapté pour les bébés? On comprend tellement!
La chiropratique pédiatrique étant peu connue, il est normal de se questionner sur les techniques utilisées sur les petits patients.
Soyez rassurés, les traitements sont extrêmement doux et les techniques très précises pratiquées par Dre Sophie et Dre Arielle chiropraticiennes ne comportent JAMAIS AUCUN CRAQUEMENT !
Jetez un coup d’oeil à cette vidéo et n’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez des questions !
Pour plus de détails sur la chiropratique pédiatrique et périnatale (pour les femmes enceintes), CLIQUEZ ICI.
DÉJÀ 3 ANS ! Disons que le temps passe vite en compagnie de si bons patients.
Avez-vous déjà remarqué lorsqu’un ou une chiropraticienne utilise du bandage adhésif thérapeutique ou kinésiotape?
Ce sont les fameuses bandes de couleur que l’on voit souvent sur les athlètes en compétition. À l’instar du “tape” conventionnel blanc et rigide, celui-ci est élastique et ne limite pas le mouvement. On pourrait plutôt dire qu’il l’assiste.
La façon dont le professionnel décide de l’appliquer varie selon plusieurs facteurs :
On peut aller chercher différents effets souhaités selon la condition à traiter :
En clinique, on peut s’en servir dans plusieurs situations. Voici les plus fréquentes dans ma pratique :
En conclusion, la kinésiotape s’ajoute aux autres techniques utilisées qui nous permettent de vous offrir davantage de choix thérapeutiques. Tout ceci est dans le but de trouver LA recette gagnante pour vous traiter le plus efficacement possible!
N’hésitez pas à communiquer avec moi si vous avez des questions sur le kinésiotaping 🙂
Dr Julien, chiropraticien.
Dans ce nouvel article de blogue, juste à temps pour la St-Valentin, les différentes formes de douleur du nerf sciatique seront décrites.
Tout ce qui concerne les problèmes de disque intervertébral, les hernies discales et les sciatalgies sera expliqué et démystifié. Les informations sont basées sur mon expérience clinique et diverses notions connues.
Le tout début de l’histoire des gens qui ont des problèmes avec leur nerf sciatique commencent souvent avec un premier épisode de ‘’dos barré’’. Ce qu’on a déjà appelé à une autre époque ‘’se faire un tour de rein’’ ou un lumbago. Cet épisode est précurseur aux douleurs du sciatique.
La position dans laquelle le choc ou le blocage se produit est sensiblement toujours la même:
Aussi banal que cette position puisse paraitre, elle revient dans la plupart des histoires qu’on entend de nos patients. Assez souvent, c’est un faux mouvement anodin qui ne devrait pas vous blesser. On suppose alors une déchirure discale pour expliquer les symptômes et le diagnostic sera un syndrome discal (ce que votre médecin désignera peut-être comme une entorse lombaire). L’IRM n’est pas nécessaire pour confirmer puisqu’à cette étape, les traitements font quasiment de la magie et la récupération est franchement rapide. La douleur est principalement au dos et ne descend pas dans la jambe.
Cependant, ce premier épisode mène souvent à un deuxième ou plusieurs étant donné que le disque se répare partiellement. Et, un jour, un point dans la fesse va apparaitre et supplanter la douleur du dos : le nerf sciatique commence à être impliqué.
Le nerf sciatique est le plus gros et long nerf du corps humain. Il naît au centre de la fesse, descend derrière la cuisse et se rend jusqu’aux orteils. Il est formé de plusieurs racines nerveuse qui se regroupe pour former le nerf.
Dans le cas d’une vraie douleur de la sciatique ou sciatalgie, c’est une racine à la source du nerf qui se fait pincer. Ainsi, selon la racine nerveuse affectée, les symptômes dans les jambes seront différents et spécifiques.
La hernie se produit lorsque le noyau central migre à travers les anneaux fibreux externes du disque intervertébral. Le disque lui-même crée de la douleur et le corps se contorsionne pour enlever du poids sur la blessure (antalgie). C’est un réflexe de protection qui rend la personne visiblement croche!
Cependant, c’est la pression que la hernie peut exercer sur la racine qui est plus problématique et qui est à l’origine des symptômes dans la jambe. Si on estime que près de 90% des sciatalgies sont expliquées par une hernie discale, on comprend pourquoi ces deux conditions sont liées.
Ainsi, selon la sévérité de la blessure du disque, de sa localisation et de la grosseur de la hernie, les symptômes sont multiples :
Ceci étant dit, une forte proportion de la population ont des hernies discales sans symptôme! De là toute la nuance qui faut faire. L’IRM (la meilleure imagerie pour évaluer l’état d’un disque) doit confirmer les bons symptômes, sinon il n’est pas utile. On attend maintenant au moins 6 semaines après le début de la sciatique avant de faire l’IRM. Les traitements conservateurs, comme la chiropratique, priment avant de faire davantage de tests.
Les fausses sciatiques nuancent d’avantage le portrait. En général, une vraie sciatalgie amènera des symptômes dans la jambe en bas du genou. Sinon, ça peut être l’articulation sacro-iliaque, les fesses ou le piriforme qui donne du mal.
Enfin, votre chiropraticien est le meilleur professionnel pour évaluer la gravité de votre situation. Il vous guidera dans le processus de récupération en vous proposant des soins et exercices adaptés. Malgré la croyance populaire, la douleur sciatique n’est pas une fatalité puisque la majorité des gens récupère en 4 à 6 semaines. Il suffit de consulter un professionnel qui s’y connait (i.e votre chiropraticien ! 😉 ).
De façon générale, il est possible d’observer l’aplatissement d’un côté à l’arrière du crâne (l’occiput), souvent associé à un front plus bombé et à une oreille plus avancée du même côté. Le changement dans la forme du crâne a également des effets au niveau du visage (hauteur des yeux, hauteur des oreilles, alignement de la bouche).
Vous aurez peut-être même déjà remarqué de jeunes enfants portant des casques correcteurs, un type d’orthèse crânienne prescrite par les pédiatres.
Dans la littérature scientifique, différents facteurs ont été recensés comme étant à risque d’apparition d’une difformité crânienne. Bref, plusieurs raisons peuvent entrer en cause :
L’approche chiropratique pour corriger la plagiocéphalie est naturelle et adaptée aux besoins de bébé. Le docteur en chiropratique étant l’expert en tout ce qui touche les os, les muscles et les articulations, il est le professionnel de choix à consulter lorsque l’on voit les signes de torticolis et/ou de plagiocéphalie apparaître (aussi minimes soient-ils). Il saura poser le bon diagnostic et proposer le meilleur plan de match. Dans certains cas, il pourra également recommander la cogestion avec un autre professionnel s’il juge que ça peut accélérer le résultat.
Les manœuvres exercées par le ou la chiropraticienne sont douces et appropriée pour la structure plus délicate des bébés et des jeunes enfants. Évidemment, nous sommes loin (même très loin!) de l’image classique du chiropraticien qui craque son patient. Tous les chiropraticiens n’ont pas la même aisance en ce qui a trait aux traitements pédiatriques. C’est presque une vocation en soi ;). Il est donc conseillé de se tourner vers un professionnel qui oriente sa pratique vers les bébés et les enfants.
Fait à mentionner : Plus l’intervention est rapide, meilleur est le résultat. On parle beaucoup des facteurs de risque positionnels mais il ne fait pas oublier que le cou et la tête de bébé travaille même durant la grossesse de maman et aussi lors de l’accouchement. Il est donc conseillé de consulter votre chiropraticien(ne) rapidement si vous remarquez des signes de plagiocéphalie chez votre enfant.
Le traitement de la plagiocéphalie inclut aussi des exercices à la maison et des conseils posturaux. Les parents sont des alliés essentiels pour obtenir de bons résultats.
Il n’y a rien comme un bon travail d’équipe !