L’aide en allaitement
L’allaitement difficile ; Et si c’était la bouche de bébé qui était trop petite ?
Un des champs principaux d’expertise de l’équipe chiropratique périnatale est le support à l’allaitement.
J’ouvre la parenthèse ici, que cet article n’est pas pour faire « la promotion » de l’allaitement. Ce sujet est devenu tellement polarisé, que ça peut devenir étourdissant. Notre objectif est d’aider les nouvelles familles désirant introduire ou poursuivre l’allaitement à identifier et solutionner leurs enjeux à ce sujet. Alors, que vous souhaitiez allaiter un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout, nous sommes là pour vous accompagner dans le respect de vos besoins.
Différentes causes peuvent être à l’origine de douleurs lors de l’allaitement. En voici quelques-une :
Chez le bébé
- Blocage des vertèbres du cou (Torticolis congénital)
- Tension dans les muscles du cou, surtout le muscle sterno-cléido-mastoïdien (Torticolis congénital)
- Frein(s) de lèvre ou de langue
- Tension, blocage ou fracture de la clavicule
- Restrictions des os crâniens
- Tensions musculaires et restriction articulaire de la mâchoire (articulation temporo-mandibulaire).
Chez la maman
- Vasospasme
- Tension des muscles pectoraux
- Tension dans les muscles et articulations des épaules, du cou et de la cage thoracique
L’intervenant le plus souvent oublié est la mâchoire du bébé. Surtout qu’elle influencera souvent les 2 seins. Dans la séquence téter/respirer/avaler, une mâchoire bien souple et symétrique permettra l’ouverture complète de la bouche. Elle libérera la langue pour lui permettre de couvrir les gencives du bas afin de bien masser le sein et le mamelon sans douleur.
Lors d’une bonne prise au sein, le mamelon appuiera au delà du palais dur dans la bouche du bébé (essayer dele faire avec votre langue sur votre palais, c’est vraiment loin dans la bouche!). Ainsi, le mythe du « trop gros mamelon » ne fait pas de sens. Pour certaines femmes, l’auréole du sein pourra rester visible malgré une bonne prise au sein. Ceci dit, le bout de son mamelon devrait toujours appuyer très loin dans la bouche du bébé.
Une bouche n’ouvrant pas assez grand créera une prise au bout du sein. Le contact des gencives directement sur le mamelon (plutôt que la langue du bébé) occasionnera de forte douleur et engendrera des plaies sur les seins (crevasses et gerçures). Aussi, une moins bonne tétée nuira à la production de lait et favorisera de l’engorgement (mastite, obstruction du canal lactifère).
Mais à quel moment doit-on suspecter que la mâchoire de bébé est en cause ?
Voici quelques indicateurs :
- Douleur dans les deux seins
- Sensation constante des gencives sur le mamelon
- Auréole du mamelon reste visible durant la têtée
- Bout du mamelon semble trop gros pour la bouche
- Peu de mouvement de la langue
- Perte de la succion durant le boire (crée souvent un « snap » audible avec la langue du bébé).
- Présence d’un frein de lèvre ou de langue.
- La tension causée par le frein, crée souvent une tension à la mâchoire. Il est donc important de la faire évaluer, surtout si la douleur ou la prise au sein ne s’améliore par complètement après l’intervention (frenectomie).
- Torticolis congénital.
- La tension au cou est souvent accompagnée de tension à la mâchoire. Il est important pour le professionnel évaluant un torticolis d’évaluer aussi l’état de la mâchoire, surtout si le bébé n’est pas allaité (les symptômes classiques d’une problématique de mâchoire de bébé sont plus facilement identifiables à l’allaitement (allo les seins gercés!)).
Maman pourra toujours aider bébé à oublier les tensions au cou. Elle modifiera ses positions et trouvera son meilleur « set up » pour chaque sein. Malheureusement, malgré ses meilleures intentions, maman ne pourra pas s’adapter à une petite mâchoire serrée. Souvent, dès le premier 72h, les seins sont déjà au vif. Il faut donc évaluer et agir vite.
À la clinique, nous voyons souvent des bébés de moins de 5 jours pour évaluer le plus rapidement possible si leurs tensions dans le trouble d’allaitement. Dans certains cas, nous travaillerons en équipe avec une consultante en lactation pour qu’elle puisse évaluer la production de lait (lactation) et les bonnes postures d’allaitement. De notre côté, nous tacherons d’identifier et de relâcher toutes les tensions du bébé. Les techniques de chiropratique pédiatrique sont douces, sécuritaires et, malgré la croyance populaire, sans « craquement » (ou « cavitation »). Il faut bien clarifier que le traitement est d’une infinie douceur et sans mouvement brusque. (On peut comparer la minime pression du bout du doigt exercée à celle qu’on l’on utilise en appliquant de l’ombre à paupière.)
La conclusion importante lorsque l’allaitement est douloureux est de chercher de l’aide.
Visitez rapidement un professionnel de confiance pour évaluer si ce n’est pas bébé qui aurait besoin d’un petit touch up. C’est rarement (lire : jamais !), la faute de maman.
C’est un travail d’équipe qui a parfois simplement besoin d’être un peu amélioré. 🙂
Si vous avez des questions concernant l’aide à l’allaitement par la chiropratique pédiatrique, n’hésitez surtout pas à communiquer avec nous !
– Nouveau service de réclamations d’assurances –
Dès le 1er mai 2019, il nous fera plaisir de vous offrir un nouveau service bien pratique !
La clinique s’occupera de faire directement la soumission à votre compagnie d’assurance afin que vous n’ayez qu’à payer la balance du montant du traitement qui n’est pas remboursée.
Un peu comme on l’expérimente souvent chez le dentiste, nous vous évitons de payer le prix total du traitement en faisant affaires directement avec votre assureur. Dans une optique de toujours améliorer votre expérience à la clinique, on vous évite de la paperasse et on vous sauve du temps (YAY!).
Évidemment, certaines petites conditions s’appliquent. Vérifiez si vous êtes éligible à notre service de réclamations d’assurance en CLIQUANT ICI !
Au plaisir de vous voir bientôt,
Toute l’Équipe de la Clinique
Extrait d’un traitement de bébé nouveau-né
Vous êtes curieux de voir comment se déroule un traitement chiropratique spécialement adapté pour les bébés? On comprend tellement!
La chiropratique pédiatrique étant peu connue, il est normal de se questionner sur les techniques utilisées sur les petits patients.
Soyez rassurés, les traitements sont extrêmement doux et les techniques très précises pratiquées par notre équipe de chiropraticiennes pédiatriques ne comportent JAMAIS AUCUN CRAQUEMENT !
Jetez un coup d’oeil à cette vidéo et n’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez des questions !
Pour plus de détails sur la chiropratique pédiatrique et périnatale (pour les femmes enceintes), CLIQUEZ ICI.
Le massage pendant la grossesse
Le massage pendant la grossesse, “kossa donne” ?
C’est classique. Avant même votre test de grossesse positif, vous aviez tout lu, tout visionné, tout entendu (votre mère, votre grand-mère, vos tantes, vos amies vous ont TOUT raconté ce qu’il y a à savoir) sur la grossesse. On vous a prévenu des vergetures, des douleurs ligamentaires, on vous a détaillé toutes les histoires d’accouchements (les plus terribles, en général); l’enflure des jambes et les fluctuations de la pression ne vous font pas peur.
Mais connaissez-vous les bienfaits du massage pendant la grossesse?
La grossesse comporte son lot de défis pour votre corps. Faire de l’espace pour votre nouveau locataire aura des impacts physiques sur vos articulations et vos muscles. Heureusement, vos professionnels de la santé pourront vous aider.
Dans votre plan de match, vous prévoyez peut-être visiter votre chiro et votre acupuncteur régulièrement. Qu’en est-il de votre massothérapeute?
Beaucoup d’information contradictoire circule sur le massage pendant la grossesse. Il y aurait, paraît-il, des manoeuvres à ne pas effectuer, des contre-indications à connaître au préalable, des périodes durant la grossesse où le massage serait carrément proscrit.
Permettez-moi de faire la lumière sur cette affaire!
D’abord, bien qu’il n’y ait pas de contre-indications médicales à masser avant la 12e semaine de grossesse, beaucoup de thérapeutes (si ce n’est la plupart!) préfèrent s’abstenir de le faire. Comme la plus grande proportion des grossesses non menées à terme prennent fin durant le premier trimestre, le lien entre le massage reçu la veille et la perte vécue pourrait être simple à faire, bien qu’incorrect. Si le thérapeute ne se sent pas confortable de masser une cliente en deçà de 12 semaines, il est préférable de l’éviter.
À partir de la 12e semaine et jusqu’au jour de l’accouchement, les contre-indications sont à déterminer selon les cas (et demeurent rares). C’est pourquoi il est important de bien informer votre thérapeute sur votre état et les changements qui s’y rapportent. Si vous avez des doutes, posez la question à votre massothérapeute qui, dans le doute, vous référera à votre médecin ou votre sage-femme .
Les bienfaits du massage lors de la grossesse sont nombreux :
- Soulager des inconforts physiques
- Soulager les douleurs au sciatique
- Réduire l’enflure au niveau des jambes
- Éliminer les tensions musculaires au niveau lombaire dues au déplacement du centre de gravité
Bien que la pression ne sera peut-être pas appliquée de la même manière que lors d’un massage “ordinaire”, soyez sans crainte, vous ne passerez pas 60 minutes à vous faire flatter. Comme votre système travaille déjà très fort à construire un petit être humain, il est important de ne pas le surcharger avec des manoeuvres trop profondes; cela ne veut toutefois pas dire que vos tensions ne seront pas travaillées. Il existe plusieurs manœuvres adaptées pour les femmes enceintes qui permettent un excellent relâchement des tensions.
Au point de vue psychologique, la grossesse est également un moment de bouleversements et la massothérapie peut vous aider à apaiser ces émotions qui vous prennent parfois par surprise! Il s’agit d’un moment où vous vous retrouvez, où vous prenez soin de vous.
Par ailleurs, nous sommes équipés d’un coussin fait pour supporter le corps de la femme enceinte. Vous aurez l’occasion (pour celles qui avaient l’habitude de dormir sur le ventre!) de retrouver ce petit plaisir durant votre massage. Oui oui! Couchée sur le ventre même à plus de 30 semaines de grossesse! Et pour celles qui ne se sentiraient pas à l’aise dans cette position, le massage peut également se faire lorsque vous êtes allongée sur le côté.
Vous avez des questions, des inquiétudes ou n’importe quelle demande d’informations concernant le massage durant la grossesse ? N’hésitez pas à m’écrire via l’adresse courriel de la clinique et il me fera plaisir de discuter avec vous !
Émil, massothérapeute 🙂
Le Kinésiotape
(Ou bandage neuro-proprioceptif)
Avez-vous déjà remarqué lorsqu’un ou une chiropraticienne utilise du bandage adhésif thérapeutique ou kinésiotape?
Ce sont les fameuses bandes de couleur que l’on voit souvent sur les athlètes en compétition. À l’instar du “tape” conventionnel blanc et rigide, celui-ci est élastique et ne limite pas le mouvement. On pourrait plutôt dire qu’il l’assiste.
Mode d’action
La façon dont le professionnel décide de l’appliquer varie selon plusieurs facteurs :
- La tension
- La direction
- La forme
- Le nombre de bande
On peut aller chercher différents effets souhaités selon la condition à traiter :
- Activer ou inhiber un muscle (inhibition)
- Diminuer la douleur (analgésique)
- Supporter/stabiliser une articulation ou une région (support)
- Corriger la position
- Réduire l’enflure/l’inflammation (drainage lymphatique)
Utilisation
En clinique, on peut s’en servir dans plusieurs situations. Voici les plus fréquentes dans ma pratique :
- Faire disparaître les points douloureux entre les omoplates et des côtes (analgésique)
- Soutenir le bas du dos lors d’une entorse lombaire (support)
- Diminuer la douleur autour du genou et de la rotule (analgésique)
- Diminuer la tension musculaire dans l’avant-bras lors d’une épicondylite (inhibition)
- Diminuer l’irritation du tendon lors d’un syndrome d’accrochage à l’épaule (inhibition)
- Diminuer la sensibilité du tendon du biceps lors d’une tendinite à l’épaule (analgésique)
- Repositionner la cheville lors d’une entorse (support)
En conclusion, la kinésiotape s’ajoute aux autres techniques utilisées qui nous permettent de vous offrir davantage de choix thérapeutiques. Tout ceci est dans le but de trouver LA recette gagnante pour vous traiter le plus efficacement possible!
N’hésitez pas à communiquer avec moi si vous avez des questions sur le kinésiotaping 🙂
Dr Julien, chiropraticien.
50 Nuances de Sciatique !
Dans ce nouvel article de blogue, juste à temps pour la St-Valentin, les différentes formes de douleur du nerf sciatique seront décrites.
Tout ce qui concerne les problèmes de disque intervertébral, les hernies discales et les sciatalgies sera expliqué et démystifié. Les informations sont basées sur mon expérience clinique et diverses notions connues.
Le premier épisode : ‘’Je me suis barré le dos!’’
Le tout début de l’histoire des gens qui ont des problèmes avec leur nerf sciatique commencent souvent avec un premier épisode de ‘’dos barré’’. Ce qu’on a déjà appelé à une autre époque ‘’se faire un tour de rein’’ ou un lumbago. Cet épisode est précurseur aux douleurs du sciatique.
La position dans laquelle le choc ou le blocage se produit est sensiblement toujours la même:
- Debout, jambes droites avec les genoux barrés
- Demi-penché vers l’avant
- Rotation du tronc
Aussi banal que cette position puisse paraitre, elle revient dans la plupart des histoires qu’on entend de nos patients. Assez souvent, c’est un faux mouvement anodin qui ne devrait pas vous blesser. On suppose alors une déchirure discale pour expliquer les symptômes et le diagnostic sera un syndrome discal (ce que votre médecin désignera peut-être comme une entorse lombaire). L’IRM n’est pas nécessaire pour confirmer puisqu’à cette étape, les traitements font quasiment de la magie et la récupération est franchement rapide. La douleur est principalement au dos et ne descend pas dans la jambe.
Cependant, ce premier épisode mène souvent à un deuxième ou plusieurs étant donné que le disque se répare partiellement. Et, un jour, un point dans la fesse va apparaitre et supplanter la douleur du dos : le nerf sciatique commence à être impliqué.
L’anatomie du nerf sciatique
Le nerf sciatique est le plus gros et long nerf du corps humain. Il naît au centre de la fesse, descend derrière la cuisse et se rend jusqu’aux orteils. Il est formé de plusieurs racines nerveuse qui se regroupe pour former le nerf.
Dans le cas d’une vraie douleur de la sciatique ou sciatalgie, c’est une racine à la source du nerf qui se fait pincer. Ainsi, selon la racine nerveuse affectée, les symptômes dans les jambes seront différents et spécifiques.
La hernie discale
La hernie se produit lorsque le noyau central migre à travers les anneaux fibreux externes du disque intervertébral. Le disque lui-même crée de la douleur et le corps se contorsionne pour enlever du poids sur la blessure (antalgie). C’est un réflexe de protection qui rend la personne visiblement croche!
Cependant, c’est la pression que la hernie peut exercer sur la racine qui est plus problématique et qui est à l’origine des symptômes dans la jambe. Si on estime que près de 90% des sciatalgies sont expliquées par une hernie discale, on comprend pourquoi ces deux conditions sont liées.
Les nuances de la sciatalgie
Ainsi, selon la sévérité de la blessure du disque, de sa localisation et de la grosseur de la hernie, les symptômes sont multiples :
- Perte de force dans la jambe.
- Engourdissements au gros orteil
- Fourmillement sous le pied
- Perte de sensation du petit orteil
- Ligne de douleur derrière la cuisse
- Brûlure à la cheville
- Point au centre de la fesse
- Élancement derrière la hanche
- Choc électrique dans toute la jambe
- Serrement dans le mollet
- Incapacité de se mettre sur la pointe des pieds
- Lourdeur de la jambe
- Difficulté à mettre du poids sur la jambe
- Boiterie
Ceci étant dit, une forte proportion de la population ont des hernies discales sans symptôme! De là toute la nuance qui faut faire. L’IRM (la meilleure imagerie pour évaluer l’état d’un disque) doit confirmer les bons symptômes, sinon il n’est pas utile. On attend maintenant au moins 6 semaines après le début de la sciatique avant de faire l’IRM. Les traitements conservateurs, comme la chiropratique, priment avant de faire davantage de tests.
Les fausses sciatiques nuancent d’avantage le portrait. En général, une vraie sciatalgie amènera des symptômes dans la jambe en bas du genou. Sinon, ça peut être l’articulation sacro-iliaque, les fesses ou le piriforme qui donne du mal.
Enfin, votre chiropraticien est le meilleur professionnel pour évaluer la gravité de votre situation. Il vous guidera dans le processus de récupération en vous proposant des soins et exercices adaptés. Malgré la croyance populaire, la douleur sciatique n’est pas une fatalité puisque la majorité des gens récupère en 4 à 6 semaines. Il suffit de consulter un professionnel qui s’y connait (i.e votre chiropraticien ! 😉 ).
Joyeuse St-Valentin à tous !
Dr Julien, chiropraticien
Le point douloureux entre les omoplates
Cette fameuse douleur, l’avez-vous déjà ressentit ?
Les motifs principaux de consultation en chiropratique sont (en ordre d’importance) :
Les douleurs lombaires
Les douleurs cervicales/les maux de tête
Les migraines
Toutefois, je constate que dans ma pratique, j’ai une forte proportion de patients souffrant de douleurs dorsales ciblant la région du milieu du dos (entre les omoplates).
Ces douleurs peuvent certes provenir de la colonne vertébrale, mais ce sont souvent les côtes qui sont la cause de ces points douloureux qui dérangent.
Cette forte douleur ressentie en un point précis est causée par une irritation de l’articulation entre la côte et la vertèbre. La douleur est localisée dans le milieu du dos d’un seul côté et semble presqu’être en dessous de l’omoplate. Quand l’inflammation est plus intense, la douleur irradie :
- le long de la côte vers le flanc du même côté
- à l’avant de la cage thoracique
- ou peut directement transpercer de bord-en-bord au sternum.
Reconnaissez-vous ces symptômes ?
On parle alors d’un syndrome costo-vertébral pour décrire ce patron de douleur. Le signe classique est un fort pincement à la respiration profonde qui coupe le souffle!
Les causes peuvent être :
- une chute ou un trauma
- une mauvaise ergonomie du bureau
- une mauvaise posture
- un travail répétitif
- une torsions du tronc
- un spasme musculaire
- de la toux
La distribution de la douleur autour de la cage thoracique peut être différente si les muscles entre les côtes se spasment. La douleur est alors plutôt localisée dans l’espace entre les côtes et se manifeste sous la forme d’une brûlure s’apparentant à de la névralgie. La zone est souvent 2 ou 3 doigts de large et peut être plus inconfortable encore que la douleur dans le dos. Secret de pro : Le kinésiotaping fait des miracles pour ce genre de douleur!
Et l’approche chiropratique dans tout ça ?
Le traitement chiropratique visera à corriger la dysfonction costale, c’est-à-dire redonner de la mobilité aux côtes et aux vertèbres thoraciques. L’objectif des soins chiropratiques est donc de :
- Réduire la douleur
- Restaurer le mouvement de la cage thoracique
- Détendre les muscles
- Réduire le stress sur la cage thoracique
Enfin, votre chiropraticien sera en mesure de vous donner des conseils variés (application de chaleur ou de glace, exercices posturaux, recommandations ergonomiques) afin de corriger le problème.
Si vous avez des questions ou que vous ressentez ces symptômes, n’hésitez pas à communiquer avec notre équipe !
Dr Julien, chiropraticien 🙂
La Plagiocéphalie – Le syndrome de la tête plate
La Plagio-Quoi ?
Dans un langage plus scientifique, la plagiocéphalie de type non-synostotique fait référence à une déformation visible de la boîte crânienne, causée par des forces externes, aussi appelée plagiocéphalie positionnelle. Cette condition occasionne également des asymétries au niveau du visage.
Dans un langage plus familier (et peut-être un peu moins effrayant), on parle d’un syndrome de la tête plate lorsque les os formant le crâne de votre bébé ne sont pas parfaitement placés, donnant un effet légèrement aplati sur certains côtés de sa tête. Cette condition touche particulièrement les tout-petits, dans les premières semaines/mois de vie.
De façon générale, il est possible d’observer l’aplatissement d’un côté à l’arrière du crâne (l’occiput), souvent associé à un front plus bombé et à une oreille plus avancée du même côté. Le changement dans la forme du crâne a également des effets au niveau du visage (hauteur des yeux, hauteur des oreilles, alignement de la bouche).
Vous aurez peut-être même déjà remarqué de jeunes enfants portant des casques correcteurs, un type d’orthèse crânienne prescrite par les pédiatres.
Dans la littérature scientifique, différents facteurs ont été recensés comme étant à risque d’apparition d’une difformité crânienne. Bref, plusieurs raisons peuvent entrer en cause :
- Les contraintes intra-utérines / position du bébé dans l’utérus
- Accouchement prématuré
- Le torticolis de naissance puisqu’il maintient bébé dans une position de rotation de la tête, de manière persistante, limitant ainsi la mobilité du cou.
- La position de sommeil (un facteur grandissant depuis la campagne “bébé sur le dos”)
Comment traiter cette fameuse plagiocéphalie ?
L’approche chiropratique pour corriger la plagiocéphalie est naturelle et adaptée aux besoins de bébé. Le docteur en chiropratique étant l’expert en tout ce qui touche les os, les muscles et les articulations, il est le professionnel de choix à consulter lorsque l’on voit les signes de torticolis et/ou de plagiocéphalie apparaître (aussi minimes soient-ils). Il saura poser le bon diagnostic et proposer le meilleur plan de match. Dans certains cas, il pourra également recommander la cogestion avec un autre professionnel s’il juge que ça peut accélérer le résultat.
Les manœuvres exercées par le ou la chiropraticienne sont douces et appropriée pour la structure plus délicate des bébés et des jeunes enfants. Évidemment, nous sommes loin (même très loin!) de l’image classique du chiropraticien qui craque son patient. Tous les chiropraticiens n’ont pas la même aisance en ce qui a trait aux traitements pédiatriques. C’est presque une vocation en soi ;). Il est donc conseillé de se tourner vers un professionnel qui oriente sa pratique vers les bébés et les enfants.
Fait à mentionner : Plus l’intervention est rapide, meilleur est le résultat. On parle beaucoup des facteurs de risque positionnels mais il ne fait pas oublier que le cou et la tête de bébé travaille même durant la grossesse de maman et aussi lors de l’accouchement. Il est donc conseillé de consulter votre chiropraticien(ne) rapidement si vous remarquez des signes de plagiocéphalie chez votre enfant.
Le traitement de la plagiocéphalie inclut aussi des exercices à la maison et des conseils posturaux. Les parents sont des alliés essentiels pour obtenir de bons résultats.
Il n’y a rien comme un bon travail d’équipe !
Comment la prévenir
- Quand il est temps de coucher bébé, variez le sens dans lequel vous le placez dans la couchette.
- Lors du changement de couche, au lieu de tenir bébé par les chevilles, placez ses genoux sur son ventre et maintenez cette position d’une main pendant que vous changez la couche de l’autre. Ceci étire les muscles du dos de bébé.
- En périodes d’éveil, placez-le sur le ventre, au moins 3 fois par jour, pendant 10 à 15 minutes.
- Limitez le temps passé dans les sièges d’automobile (coquille de transport), les chaises vibrantes et les balançoires. Utilisez plutôt les porte-bébés !
- Utilisez le coussin ergonomique ou le bonnet de repositionnement (les mieux connus sont le Oops pour l’auto et le Lovenest pour le sommeil, mais plusieurs variantes existent également).
Vous pensez que votre enfant présente des signes de plagiocéphalie? Vous avez des questions concernant cet article?
N’hésitez pas à m’écrire et il me fera plaisir d’en discuter avec vous !
info@chirostbruno.ca