Inconfort et irritabilité chez bébé

Votre bébé ne semble pas confortable dans son petit corps?

Il pleure beaucoup plus que ce à quoi vous vous attendiez. Il se contorsionne, se crispe. Sa détresse vous crée une grande impuissance. Qu’est-ce qu’il/elle a? Comment l’aider?

Vous demandez à Dr Google (probablement à 3h du matin) qui vous offre sur un plateau d’argent plusieurs hypothèses catastrophiques, mais qui vous guidera (je l’espère) jusqu’à cette page.

Pour quelles raisons un jeune bébé peut-il être irritable ? En voici quelques-unes :

  • Reflux gastro-oesophagiens (RGO)
  • Intolérance alimentaire (protéine bovine, soya, etc.)
  • Tensions musculosquelettiques
  • Tempérament plus sensible (BABI, hypersensibilité, contrariété)
  • Coliques / “super-pleurs” / pleurs du soir
  • Inconforts « normaux » liés aux besoins primaires (faim, chaleur, propreté, fatigue, insécurité, etc.)
  • Inconforts digestifs (transit intestinal, besoin de faire un rot, etc.)
  • Bébé avale de l’air en buvant (au biberon ou au sein)

C’est normal que les parents soient confus, plusieurs explications des pleurs de votre bébé n’indiquent pas une maladie, mais plutôt la description d’un comportement (1) . Elles sont souvent même le reflet que votre bébé est en bonne santé, car il est en mesure de demander (en pleurant) de l’aide à son parent lorsqu’il ne se sent pas bien. À quel moment devient-il alors pertinent de consulter? Habituellement la prise en charge médicale débutera si l’intensité des pleurs de votre bébé nuit à son sommeil, nuit à sa prise de poids ou à sa santé en général.

Par contre, il est possible que votre bébé paraisse inconfortable de façon générale. Votre instinct peut vous donner l’impression qu’il ne se sent pas bien, même si votre médecin n’a pas d’inquiétude pour sa santé.

Est-ce que la chiropratique pédiatrique peut réellement aider dans ce cas? En toute franchise, parfois oui et parfois non.

La chiropratique ne peut traiter des conditions médicales comme le reflux ou les intolérances. Elle ne peut pas changer non plus la personnalité d’un bébé plus « demandant ». Par contre, les soins chiropratiques adaptés pour les jeunes bébés, peuvent soulager les tensions qui créent ou amplifient leurs inconforts.

Est-ce la tension qui crée l’inconfort ou les pleurs liés à l’inconfort qui créent la tension? Ça dépend d’un bébé à un autre. Ce qu’on voit en clinique c’est que parfois voir souvent, les bébés se sentent mieux dans leur petit corps suite au traitement. L’état d’apaisement créé par le traitement chiropratique peut faciliter le confort de votre bébé lors :

  • Du boire : bébé se tortille moins au biberon, a une prise plus organisée au sein, avale moins d’air,…
  • Du sommeil : bébé enchaîne plusieurs cycles de sommeil, bébé est plus facilement transférable lorsqu’endormi, …
  • Des changements de position : changement de couche, bébé peut être déposé, bébé n’a pas besoin d’être toujours en mouvement pour s’apaiser, …

À la clinique, la prise en charge des bébés irritables se fera toujours avec honnêteté et bienveillance. La docteur en chiropratique consultée évaluera le portrait clinique de votre bébé pour considérer si un traitement est pertinent. Ça demande beaucoup de compétences et de connaissances pour évaluer un jeune bébé irritable. Ça en demande encore plus pour collaborer avec votre équipe médicale et pour rassurer des parents inquiets.

Notre équipe de chiropraticiennes pédiatriques et périnatales ne prend pas cette responsabilité à la légère.

Vous pensez qu’une consultation pourrait aider votre bébé, mais vous êtes hésitant(e)? Contactez-nous pour valider vos questions. Il nous fera toujours plaisir de vous aider. 

Curieux de voir comment se déroule les traitements de nouveau-nés ? Rendez-vous sur notre page Instagram pour y découvrir des vidéos aussi pertinents qu’attendrissants 😉 .

 

(1) https://naitreetgrandir.com/fr/sante/naitre-grandir-sante-bebe-mal-ventre-colique-pleur/

La Plagiocéphalie – Le syndrome de la tête plate

LA PLAGIOCÉPHALIE OU SYNDRÔME DE LA TÊTE PLATE

Aussi connue sous les surnoms « plagio » ou simplement «mon bébé a la tête plate », la plagiocéphalie fait référence à aplatissement (méplat) du crâne du bébé.

Ce problème est souvent rencontré chez les nourrissons au cours des premières semaines ou mois de leur vie.


Comment le reconnaître ?

On observe une plagiocéphalie lorsque le crâne s’aplatit d’un seul côté à l’arrière du crâne (l’occiput), associé fréquemment à un front plus proéminent et à une oreille plus avancée du même côté. On parlera alors d’une plagiocéphalie fronto-occipitale. Cette modification de la forme du crâne peut également affecter l’apparence du visage, notamment la hauteur des yeux, des oreilles et l’alignement de la bouche.

La brachycéphalie est une autre présentation de la tête plate. L’aplatissement sera centré à l’arrière de la tête de façon symétrique. On le remarque lorsque le crâne perd son aspect bombé à l’arrière, élargissant du même coup les côtés de la tête. Dans les versions plus sévères, le crâne deviendra plus large que long. Par sa présentation symétrique, la brachycéphalie affecte moins l’alignement du visage.

*source de l’image : https://www.plagiocephalie.com

Dans la littérature scientifique, divers facteurs sont identifiés comme des risques potentiels pour le développement d’une difformité crânienne. En résumé, plusieurs raisons peuvent contribuer à ce phénomène :

  • Les contraintes intra-utérines et la position du bébé dans l’utérus (notamment lorsque bébé est en siège).
  • La progression de l’accouchement.
  • L’utilisation de forceps ou ventouse lors de l’accouchement.
  • Naissance prématurée.
  • Le torticolis de naissance (congénital) : Lorsque le bébé regarde toujours d’un côté, c’est le même endroit du crâne qui reste en contact avec une surface, peu importe où il est déposé (berceau, coquille d’auto, tapis d’éveil, chaise transat, etc.).
  • La position de sommeil.

Plus une plagiocéphalie est identifiée et prise en charge rapidement, meilleurs seront les résultats. Vaut mieux prévenir que guérir!

On met beaucoup l’emphase sur la manière dont on tient ou dépose le bébé, mais il ne faut pas oublier que le cou et la tête du bébé sont beaucoup sollicités durant la grossesse et lors de l’accouchement. Il est donc recommandé de consulter rapidement un chiropraticien si des signes de torticolis (bébé préfère regarder un côté) et/ou de plagiocéphalie sont observés chez l’enfant.


En quoi consiste le traitement de la plagiocéphalie ?

L’approche chiropratique pour traiter la plagiocéphalie est parfaitement adaptée aux besoins des bébés.

Étant spécialiste des os, des muscles et des articulations, le docteur en chiropratique est le professionnel idéal à consulter dès que vous remarquez un changement, même minime, dans la forme de tête de votre bébé ou dans ses mouvements du cou.  Il est compétent pour poser un diagnostic précis et élaborer un plan de traitement approprié.

Durant son examen, le chiropraticien pourra, entre autres, mesurer la déformation du crâne à l’aide d’un craniomètre. Il sera ainsi en mesure d’établir le Ratio Céphalique (RC) et l’Indice d’Asymétrie de la Voute Crânienne (CVAI). Ces mesures lui permettront d’objectiver la sévérité de la tête plate et de documenter l’évolution. Il pourra ainsi travailler en équipe et communiquer efficacement avec le médecin, l’IPS et/ou le physiatre de votre bébé.

On peut voir ci-bas à quoi ressemble un craniomètre :

Il est possible que vous ayez déjà remarqué de jeunes enfants portant des casques correcteurs, qui sont des orthèses crâniennes prescrites par les physiatres.

Les manipulations effectuées par le chiropraticien sont douces et adaptées à la structure délicate des bébés et des jeunes enfants.

Votre bébé n’est pas un petit adulte, c’est un bébé. Il a les mêmes muscles, articulations et ligaments que vous, mais leurs comportements sont très différents. Il est donc primordial d’adapter le traitement en conséquence. En d’autres mots, à aucun moment il est adéquat de « faire craquer » un jeune bébé.

Les chiropraticiennes de notre équipe chiropratique périnatale et pédiatrique ont toutes une approche orientée vers le traitement des femmes enceintes, nouveau-nés, bébés et enfants. Au-delà de leur grande expertise sur le plan du diagnostic et de la prise en charge, elles ont plusieurs trucs et astuces pour rendre votre bébé confortable durant sa visite. Leur compétence, leur aisance et leur patience sauront vous mettre en confiance.

Le traitement de la plagiocéphalie comprend également des exercices à faire à la maison et des conseils sur la posture. Les parents jouent un rôle crucial pour obtenir de bons résultats. Le travail d’équipe est un gage de succès dans ce genre de situation!

La prévention est également importante :

  • Variez la position de bébé dans son berceau.
  • Portez attention aux postures asymétriques dans les sièges d’auto, les chaises vibrantes et les balançoires : Lorsque bébé regarde du même côté, si le corps de bébé s’incline toujours du même côté (comme une banane), etc.
  • Limitez le temps passé sur le dos. Variez les positions en incluant du portage et des positions ventrales.
  • Placez bébé sur le ventre pendant des périodes d’éveil, au moins 3 fois par jour pendant plusieurs minutes.

Vous trouverez juste ici un outil vidéo pour vous aider à stimuler la position sur le ventre de bébé :

Pour le visionner directement sur YouTube : CLIQUEZ ICI.

Si vous pensez que votre enfant présente des signes de plagiocéphalie ou si vous avez des questions sur cet article, n’hésitez pas à nous contacter! 

Quand bébé est en siège

Avez-vous déjà entendu qu’un bébé était “en siège”?

Ça signifie que le petit coquin ou la petite coquine est positionné(e) dans l’utérus la tête vers le haut et non vers le bas en vue de l’accouchement.

Comme chaque grossesse est différente, les positions que peuvent prendre bébé dans son petit nid douillet ne sont pas toujours les mêmes :

  • Lors d’une présentation idéale (nommée « vertex »), la tête de bébé se situe vers le bas.
  • Lors d’une présentation en siège, ce seront les fesses du bébé qui seront orientées vers le bas. Bien qu’elles soient adorables, ce ne sont pas ses petites fesses que l’on préfère voir apparaître en premier lors de sa grande sortie 😉

Quand on parle du fameux “siège”, il peut varier en étant :

  • Décomplété (les jambes tendues, les pieds vers la tête)
  • Complet (assis avec les jambes croisées « en tailleur »)
  • Incomplet (une jambe fléchie et une plus étendue, gardant un pied vers le bas ou près des fesses).

À quel moment sait-on si bébé est bien positionné pour l’accouchement ? C’est vers la 34e semaine de grossesse que la présentation du bébé devient plus claire. Bien qu’il peut toujours bouger et se retourner, une présentation en siège passée la 34e semaine occasionnera automatiquement un suivi particulier. On souhaitera alors faire faire une belle pirouette à votre colocataire d’ici sa venue au monde.

Même si la présentation en siège de certains bébés n’est pas une situation très rare, les médecins et professionnels ne peuvent pas nécessairement déterminer pourquoi ceux-ci se retrouvent le popotin vers le bas. Ceci dit, nous connaissons de mieux en mieux les différents facteurs influençant les positions de bébé dans votre beau bedon.

En voici quelques-uns :

Variantes et cicatrices de l’utérus.

Typiquement, l’utérus a la forme d’une poire à l’envers. Chez certaines femmes, il peut par contre se développer différemment. Certaines anomalies peuvent aussi se développer plus tard en raison de tissus cicatriciels associés à une opération (comme une césarienne), de fibromes utérins ou d’infections sévères. Ces variations de la normale peuvent ainsi changer la forme de l’utérus et sa capacité à se déployer au fil de la grossesse, affectant du même coup la capacité du bébé à bien s’y positionner.

Emplacement et taille du placenta.

Durant la grossesse, le placenta s’attache sur la paroi de l’utérus. Dans certains cas, le placenta peut s’installer plus bas pour s’approcher (et parfois recouvrir) le col de l’utérus ou être situé très haut diminuant ainsi l’espace en hauteur. Le placenta peut également être très gros ou varier dans sa forme. Encore une fois, ces variantes placentaires peuvent influencer comment le bébé se positionnera.

Volume de liquide amniotique.

Pas assez ou trop de liquide amniotique peut également amener un bébé à être en position de siège. Le fait d’avoir peu de liquide peut nuire aux mouvements du bébé alors que trop de liquide peut lui donner la liberté de varier entre le siège et la position vertex jusqu’à l’accouchement.

Anomalies génétiques.

Très rarement, certains syndromes génétiques peuvent provoquer une présentation en siège.

Taille et orientation du cordon ombilical

Un cordon ombilical trop court ou enroulant le bébé peut limiter ses mouvements.

Contrainte intra-utérine

L’espace disponible pour le bébé peut également être le résultat de forces et de contraintes anormales appliquées sur l’utérus. C’est certainement un des seuls facteurs pouvant être influencé durant la grossesse.


Pour mieux visualiser le concept, voici une petite explication d’un bassin de femme enceinte :

Le bassin se compose des os iliaques gauche et droit (s’articulant à l’avant par la symphyse pubienne) et du sacrum (se terminant par le coccyx). L’utérus, où est installé bébé, est maintenu en place dans le bassin par 3 ensembles de ligaments :

  • les ligaments larges
  • les ligaments ronds
  • le ligament sacro-utérin.

Ces ligaments relient l’utérus à la paroi abdominale et au sacrum. Ainsi, lorsque le sacrum est mal aligné, il peut tirer sur ces ligaments de manière inégale causant ainsi une distorsion de la position de l’utérus dans le bassin. La contrainte intra-utérine résultant de cette distorsion peut affecter la capacité du bébé à bouger librement et l’empêcher de se mettre seul la tête vers le bas.

En résumé : un bassin mal aligné = Un utérus plus coincé = Un bébé moins bien placé.

Et si on aidait un peu bébé à mieux se placer ?

Bonne nouvelle! La chiropratique périnatale peut donner le petit coup de main que bébé a besoin pour bien se positionner. Lors d’un suivi de grossesse avec bébé en siège, nous utilisons principalement la technique Webster. Elle consiste entre autre à une évaluation chiropratique du sacrum et de son alignement dans le bassin.

Lors du traitement, les ajustements chiropratiques pourront replacer le sacrum dans le bon alignement. En plus de l’ajustement, un massage et un étirement des points d’attache des ligaments utérins complèteront le travail en une combinaison précise et efficace. Cela nous permettra de normaliser la tension de ces ligaments sur l’utérus lui-même et permettra de réduire la contrainte intra-utérine (en gros, on fait de la place dans le logis de bébé!). Avec une tension normale sur l’utérus et plus d’espace à l’intérieur, votre mini peut retrouver sa liberté de mouvement, faire ses plus belles pirouettes et ainsi adopter la position idéale pour lui et pour maman : la tête en bas !

Pour toutes questions, n’hésitez pas à nous contacter ! 🙂

Dre Sophie, chiropraticienne

Dre Valéry Dubuc se joint à notre équipe !

Il nous fait très plaisir de vous présenter la toute nouvelle membre de notre équipe :

Dre Valéry Dubuc chiropraticienne

En plus d’être chiropraticienne, Dre Valéry possède un baccalauréat en kinésiologie et massothérapie. Bien outillée de ses formations et de sa pétillante personnalité, elle a très hâte de prendre soin de vous!
Pour en savoir davantage sur elle, lisez sa biographie juste ICI 

Bienvenue dans l’équipe Valéry ! 🙂 

Ergonomie du poste de travail

Rappelez-vous !

La posture est un élément essentiel pour tous les travailleurs de bureau. Il est primordial d’adapter son poste de travail afin de diminuer la fatigue et le stress que subit le corps.

Pour le document complet en version PDF à télécharger, cliquez sur le lien suivant : Ergonomie au bureau

L’aide en allaitement

L’allaitement difficile ; Et si c’était la bouche de bébé qui était trop petite ?

Un des champs principaux d’expertise de l’équipe chiropratique périnatale est le support à l’allaitement.

J’ouvre la parenthèse ici, que cet article n’est pas pour faire « la promotion » de l’allaitement. Ce sujet est devenu tellement polarisé, que ça peut devenir étourdissant. Notre objectif est d’aider les nouvelles familles désirant introduire ou poursuivre l’allaitement à identifier et solutionner leurs enjeux à ce sujet. Alors, que vous souhaitiez allaiter un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout, nous sommes là pour vous accompagner dans le respect de vos besoins.


Différentes causes peuvent être à l’origine de douleurs lors de l’allaitement. En voici quelques-une :

Chez le bébé

  • Blocage des vertèbres du cou (Torticolis congénital)
  • Tension dans les muscles du cou, surtout le muscle sterno-cléido-mastoïdien (Torticolis congénital)
  • Frein(s) de lèvre ou de langue
  • Tension, blocage ou fracture de la clavicule
  • Restrictions des os crâniens
  • Tensions musculaires et restriction articulaire de la mâchoire (articulation temporo-mandibulaire).

Chez la maman

  • Vasospasme
  • Tension des muscles pectoraux
  • Tension dans les muscles et articulations des épaules, du cou et de la cage thoracique

L’intervenant le plus souvent oublié est la mâchoire du bébé. Surtout qu’elle influencera souvent les 2 seins. Dans la séquence téter/respirer/avaler, une mâchoire bien souple et symétrique permettra l’ouverture complète de la bouche. Elle libérera la langue pour lui permettre de couvrir les gencives du bas afin de bien masser le sein et le mamelon sans douleur.

 

Lors d’une bonne prise au sein, le mamelon appuiera au delà du palais dur dans la bouche du bébé (essayer dele faire avec votre langue sur votre palais, c’est vraiment loin dans la bouche!). Ainsi, le mythe du « trop gros mamelon » ne fait pas de sens. Pour certaines femmes, l’auréole du sein pourra rester visible malgré une bonne prise au sein. Ceci dit, le bout de son mamelon devrait toujours appuyer très loin dans la bouche du bébé.

 

Une bouche n’ouvrant pas assez grand créera une prise au bout du sein. Le contact des gencives directement sur le mamelon (plutôt que la langue du bébé) occasionnera de forte douleur et engendrera des plaies sur les seins (crevasses et gerçures). Aussi, une moins bonne tétée nuira à la production de lait et favorisera de l’engorgement (mastite, obstruction du canal lactifère).

 

 

Mais à quel moment doit-on suspecter que la mâchoire de bébé est en cause ?

Voici quelques indicateurs :

  • Douleur dans les deux seins
  • Sensation constante des gencives sur le mamelon
  • Auréole du mamelon reste visible durant la têtée
  • Bout du mamelon semble trop gros pour la bouche
  • Peu de mouvement de la langue
  • Perte de la succion durant le boire (crée souvent un « snap » audible avec la langue du bébé).
  • Présence d’un frein de lèvre ou de langue.
    • La tension causée par le frein, crée souvent une tension à la mâchoire. Il est donc important de la faire évaluer, surtout si la douleur ou la prise au sein ne s’améliore par complètement après l’intervention (frenectomie).
  • Torticolis congénital.
    • La tension au cou est souvent accompagnée de tension à la mâchoire. Il est important pour le professionnel évaluant un torticolis d’évaluer aussi l’état de la mâchoire, surtout si le bébé n’est pas allaité (les symptômes classiques d’une problématique de mâchoire de bébé sont plus facilement identifiables à l’allaitement (allo les seins gercés!)).

 

Maman pourra toujours aider bébé à oublier les tensions au cou. Elle modifiera ses positions et trouvera son meilleur « set up » pour chaque sein. Malheureusement, malgré ses meilleures intentions, maman ne pourra pas  s’adapter à une petite mâchoire serrée. Souvent, dès le premier 72h, les seins sont déjà au vif. Il faut donc évaluer et agir vite.

À la clinique, nous voyons souvent des bébés de moins de 5 jours pour évaluer le plus rapidement possible si leurs tensions dans le trouble d’allaitement. Dans certains cas, nous travaillerons en équipe avec une consultante en lactation pour qu’elle puisse évaluer la production de lait (lactation) et les bonnes postures d’allaitement. De notre côté, nous tacherons d’identifier et de relâcher toutes les tensions du bébé. Les techniques de chiropratique pédiatrique sont douces, sécuritaires et, malgré la croyance populaire, sans « craquement » (ou « cavitation »).  Il faut bien clarifier que le traitement est d’une infinie douceur et sans mouvement brusque. (On peut comparer la minime pression du bout du doigt exercée à celle qu’on l’on utilise en appliquant de l’ombre à paupière.)


La conclusion importante lorsque l’allaitement est douloureux est de chercher de l’aide.

Visitez rapidement un professionnel de confiance pour évaluer si ce n’est pas bébé qui aurait besoin d’un petit touch up. C’est rarement (lire : jamais !), la faute de maman.

C’est un travail d’équipe qui a parfois simplement besoin d’être un peu amélioré. 🙂 

 

Si vous avez des questions concernant l’aide à l’allaitement par la chiropratique pédiatrique, n’hésitez surtout pas à communiquer avec nous ! 

Nouveau service de réclamations d’assurances –

 

Dès le 1er mai 2019, il nous fera plaisir de vous offrir un nouveau service bien pratique ! 

La clinique s’occupera de faire directement la soumission à votre compagnie d’assurance afin que vous n’ayez qu’à payer la balance du montant du traitement qui n’est pas remboursée.

Un peu comme on l’expérimente souvent chez le dentiste, nous vous évitons de payer le prix total du traitement en faisant affaires directement avec votre assureur. Dans une optique de toujours améliorer votre expérience à la clinique, on vous évite de la paperasse et on vous sauve du temps (YAY!).

Évidemment, certaines petites conditions s’appliquent. Vérifiez si vous êtes éligible à notre service de réclamations d’assurance en CLIQUANT ICI ! 

Au plaisir de vous voir bientôt,

Toute l’Équipe de la Clinique

Les coulisses d’un traitement de femme enceinte


Vous êtes curieux de voir le déroulement d'un traitement chiropratique pour femme enceinte ?

 

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Notre équipe traite régulièrement des femmes enceintes du premier trimestre jusqu'aux toutes dernières journées de leurs grossesses!


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Le massage pendant la grossesse

Le massage pendant la grossesse, “kossa donne” ?

C’est classique. Avant même votre test de grossesse positif, vous aviez tout lu, tout visionné, tout entendu (votre mère, votre grand-mère, vos tantes, vos amies vous ont TOUT raconté ce qu’il y a à savoir) sur la grossesse. On vous a prévenu des vergetures, des douleurs ligamentaires, on vous a détaillé toutes les histoires d’accouchements (les plus terribles, en général); l’enflure des jambes et les fluctuations de la pression ne vous font pas peur.

Mais connaissez-vous les bienfaits du massage pendant la grossesse?


La grossesse comporte son lot de défis pour votre corps. Faire de l’espace pour votre nouveau locataire aura des impacts physiques sur vos articulations et vos muscles. Heureusement, vos professionnels de la santé pourront vous aider.

Dans votre plan de match, vous prévoyez peut-être visiter votre chiro et votre acupuncteur régulièrement. Qu’en est-il de votre massothérapeute?

Beaucoup d’information contradictoire circule sur le massage pendant la grossesse. Il y aurait, paraît-il, des manoeuvres à ne pas effectuer, des contre-indications à connaître au préalable, des périodes durant la grossesse où le massage serait carrément proscrit.

Permettez-moi de faire la lumière sur cette affaire!

D’abord, bien qu’il n’y ait pas de contre-indications médicales à masser avant la 12e semaine de grossesse, beaucoup de thérapeutes (si ce n’est la plupart!) préfèrent s’abstenir de le faire. Comme la plus grande proportion des grossesses non menées à terme prennent fin durant le premier trimestre, le lien entre le massage reçu la veille et la perte vécue pourrait être simple à faire, bien qu’incorrect. Si le thérapeute ne se sent pas confortable de masser une cliente en deçà de 12 semaines, il est préférable de l’éviter.

À partir de la 12e semaine et jusqu’au jour de l’accouchement, les contre-indications sont à déterminer selon les cas (et demeurent rares). C’est pourquoi il est important de bien informer votre thérapeute sur votre état et les changements qui s’y rapportent. Si vous avez des doutes, posez la question à votre massothérapeute qui, dans le doute, vous référera à votre médecin ou votre sage-femme .

Les bienfaits du massage lors de la grossesse sont nombreux :

  • Soulager des inconforts physiques
  • Soulager les douleurs au sciatique
  • Réduire l’enflure au niveau des jambes
  • Éliminer les tensions musculaires au niveau lombaire dues au déplacement du centre de gravité

Bien que la pression ne sera peut-être pas appliquée de  la même manière que lors d’un massage “ordinaire”, soyez sans crainte, vous ne passerez pas 60 minutes à vous faire flatter. Comme votre système travaille déjà très fort à construire un petit être humain, il est important de ne pas le surcharger avec des manoeuvres trop profondes; cela ne veut toutefois pas dire que vos tensions ne seront pas travaillées. Il existe plusieurs manœuvres adaptées pour les femmes enceintes qui permettent un excellent relâchement des tensions.

Au point de vue psychologique, la grossesse est également un moment de bouleversements et la massothérapie peut vous aider à apaiser ces émotions qui vous prennent parfois par surprise! Il s’agit d’un moment où vous vous retrouvez, où vous prenez soin de vous.

Par ailleurs, nous sommes équipés d’un coussin fait pour supporter le corps de la femme enceinte. Vous aurez l’occasion (pour celles qui avaient l’habitude de dormir sur le ventre!) de retrouver ce petit plaisir durant votre massage. Oui oui! Couchée sur le ventre même à plus de 30 semaines de grossesse!  Et pour celles qui ne se sentiraient pas à l’aise dans cette position, le massage peut également se faire lorsque vous êtes allongée sur le côté.


Vous avez des questions, des inquiétudes ou n’importe quelle demande d’informations concernant le massage durant la grossesse ? N’hésitez pas à m’écrire via l’adresse courriel de la clinique et il me fera plaisir de discuter avec vous !

 

Émil, massothérapeute 🙂